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  • Comment construire une allée en graviers

    Surprise ! : c'est le Printemps, je me suis remis au jardinage et il y a de quoi faire pour ceux qui comme moi ont le pouce vert... mais j'ai aussi un ami courtier en travaux qui peut me donner un coup de main professionnel qui ne sera pas de refus. Voici donc la meilleure manière de créer une allée en gravier (oui je sais ce n'est pas de cinéma ou de la littérature SF mais  ça détend avec les beaux jours...)

     

    Introduction

     

    Poser des graviers est la solution la plus simple pour créer une allée. Nous vous montrons étape par étape comment entreprendre ces travaux simples.

     

    Cette construction donnera un aspect décoratif et pratique à votre jardin. Vous choisirez selon vos préférences les graviers que vous voudrez poser.

     

    Outils : pioche, pelle, râteau, dame ou rouleau compacteur, masse ou massette, niveau à bulle, cordeau de maçon, visseuse, cutter, scie égoïne.

     

    Matériaux : piges, bastins, poliane (film protecteur herbicide), ballast, gravier, visses.

     

    Préparation du coffrage

     

    1. Répartissez des piges et des cordeaux de part et d’autre de l’allée selon les dimensions que vous aurez choisies.

    2. Creusez une tranchée d’au moins 10 cm de profondeur.

    3. Posez des planches de coffrage en bois traité le long des bordures intérieures de la tranchée.

    4. Et enfoncez des piges de bois du côté extérieur.

    5. Vérifiez l’horizontalité du coffrage à l’aide d’un niveau à bulle avant de fixer.

    6. Vissez les planches aux piges à l’aide d’une visseuse.

    7. Taillez les piges à hauteur des planches avec une scie égoïne.

     

    Pose des graviers

     

    1. Installer un film protecteur herbicide dans le fond du décaissement. Découpez-le au cutter si sa largeur est plus grande que celle de l’allée.

    2. Posez une couche de ballast d’environ 5 cm d’épaisseur. Ratissez-le et compactez-le à la dame ou au compacteur à rouleau.

    3. Versez le gravier sur toute l’allée et ratissez-le afin de bien le répartir.

     

    Bon à savoir

     

    Vous pouvez disposer de chaque côté de l’allée des pots de fleur ou des éclairages pour embellir votre jardin !

     

    pour d'autres conseil jardinage vous pouvez suivre cet excellent blog : http://lesjardins.unblog.fr

  • Glory to the Filmmaker !

     

    Takeshi Kitano s'est érigé au rang de cinéaste culte en filmant des flics et des yakuzas à la dérive, des êtres broyés par les règlements et les codes d'honneur, étouffés par une vie qui balaye les proches et terrasse les confrères en un clin d'oeil. Kitano faisait du Fellini, du Ferrara, du Fukasaku avec la dimension tantôt zen, tantôt potache qui le caractérise.

    Avec Aniki, mon frère (2000), Kitano clôturait par un ultime métrage son cycle sur les gangsters. Un ultime voyage en terre yankee comme pour boucler une boucle en se connectant à l'héritage occidental: un yakuza sur les terres du Parrain.

    Depuis, Kitano, qui n'a rien perdu en talent, a décidé de verser dans, disons, l'expérimental. Mis à part la remise au goût du jour de Zatoichi, Kitano a réalise le barré Dolls, le très barré Takeshi's et revient aujourd'hui avec un très très barré Glory to the filmmaker. Rappelons que Takeshi Kitano est connu au Japon comme une sorte de Michael Youn local, un éternel perturbateur des plateaux télés, un clown border line.

    Alors forcément, entre ce personnage décalé et les yakuzas suicidaires d'une partie de sa filmographie, on a du mal à suivre. Et il semblerait que Kitano, lui-même, ne sache plus vraiment qui il est, artistiquement parlant. Dolls, Takeshi's et Glory to the filmmaker sont des films d'un auteur qui expériment mais qui se cherche aussi. Takeshi's et Glory to the filmmaker sont des introspections, des visites guidées des couloirs et des méandres du cinéma. Kitano, pour être enfin pris au sérieux, semble ressentir le besoin d'expliquer, de se justifier. Comme pour permettre au public de mieux discerner les différents genres de sa personnalité. Dans Glory to the filmmaker, il pousse le concept un peu plus loin: il faut discerner un Kitano acteur, un Takeshi réalisateur. Le créateur a peur de se faire bouffer par sa création.