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Quelques sagas romanesques

Récemment, un roman a fait beaucoup parler de lui et se hisse dans le palmarès des meilleures sorties de livres 2019 au côté de la nouvelle édition de « la cité antique » de Fustel de Coulanges par exemple, il s’agit du roman d’une journaliste américaine, « La couleur des sentiments » de Kathryn Stockett.

J’ai remarqué également, dans ce palmarès, un autre roman que je « classe » dans la même veine, « Le goût des pépins de pomme » de l’allemande Katharina Hagena. Précédemment, j’avais aussi observé avec attention les succès de diverses écrivains, d’Anna Gavalda à Muriel Barbery en passant par Claudie Gallay sans oublier Katherine Pancol. Je pourrai aussi rajouter le succès inattendu de l’été 2009, Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, qui sort en poche ces jours prochains d’ailleurs.

Toutes ces auteurs me semblent écrire des romans calibrés pour séduire la lectrice, et si j’étais méchante (mais je ne le suis pas), j’aurais envie de dire la ménagère, quelque peu desesperate housewife sur les bords…

Ce n’est pas péjoratif de ma part (je respecte et comprend parfaitement que l’on puisse adorer ce genre de romans), mais disons que ces livres me semblent un peu tous sur le même modèle. Même s’ils mettent en scène des personnages et des histoires différentes, ils ont tous quand même un terreau de bons sentiments indéniable. Ce sont des livres « débordants d’amour et d’humanité », porteurs d’espoir d’une certaine façon « en dépit de l’adversité ». Et où les personnages féminins sont prédominants. Etrangement, ce genre de livre a un effet répulsif sur moi (hormis le Gallay qui a l’air peut-être un peu plus âpre que les autres et auquel je me risquerai peut-être un jour (de grand désœuvrement)… pour voir…). Je n’en ai jamais lu (hormis le recueil de nouvelles d’Anna Gavalda qui n’était pas si politiquement correct que cela du reste).

 

Par contre, j’ai fini récemment de lire « Les saisons » de Maurice Pons, un livre glacial bien de saison !, qui m’a plutôt interpellée, j’essaierai d’en reparler.
Et j’ai surtout accueilli avec plaisir la ré-édition des recueils de poésie de Michel Houellebecq chez J’ai lu (compilant : « Rester vivant », « Le sens du combat », « La poursuite du bonheur » et « Renaissance »), de nouveau au centre de la polémique malheureusement sur des sujets totalement extra-littéraires mais passons.

 

 

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