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Mille ans de manga, Brigitte Koyama-Richard

mille-ans-manga.JPGSi vous l'ignoriez, vous profiterez du périple pour découvrir que le terme de manga dans son acception occidentale n'est guère employé ainsi que par chez nous. Au Japon, si les idéogrammes signifient juste dessin (ga) rapide (man), ils qualifièrent d'abord les manuels de dessin d'Hokusai - la célèbre collection

Le dessin de manga ne constituerait donc pas un produit dérivé du manga, mais ses tout débuts habilement mis au goût du jour -, par la suite les caricatures et bandes dessinées satiriques publiées dans les gazettes et à présent surtout les estampes de la période d'Edo.

Il est intéressant de remarquer que ces deux formes, les estampes des XVII-XIXèmes siècles et les japanese comics du XXème, avant même de partager thèmes ou éléments graphiques, ont en commun de s'appuyer sur une valeur marchande faible. La classe moyenne de l'époque semblait désireuse d'art : pour diminuer les coûts et ainsi accroître la diffusion, on inventa sa reproductibilité (les estampes), et adieu bientôt rouleaux enluminés.

Peut-être le manga aborde-t-il en ce moment au Japon un virage du même type, à la fois économique et artistique, avec la baisse des ventes des revues et des livres, le succès des manga-cafés, le lancement en janvier de l'hebdomadaire gratuit Gumbo et la forte progression du marché sur les téléphones portables.

 

 

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