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  • Top 5 des préjugés qui collent à la peau du Jeu Vidéo

     1er : Les Jeux Vidéo c’est une histoire de mecs !
    Faux.

    Aujourd’hui, près d’un joueur sur trois est une joueuse et cette proportion est en constante augmentation. La féminisation du monde du jeu vidéo s’est en partie appuyée sur les consoles Nintendo, DS et Wii, et leur approche plus casual gaming : la prise en main immédiate et intuitive de la DS et de la Wii ont permis à la gente féminine de dépasser le blocage de la manette.

    Mais les jeux vidéo au féminin ce n’est pas non plus que du Léa Passion, du Wii Fit ou du Bratz Kidz : Pyjama Party (j’vous jure ça existe). FIFA 16 a sortie sa propre version de foot féminin par exemple. Et vous avez aussi des hordes de hardcore gameuses qui passent leur soirée à étaler leurs potes moustachus à Street Fighter IV et à fragger comme des oufs sur Halo. Girl Power !

     

     

    2ème : Les Jeux Vidéo c’est pour les enfants !
    Faux.

    Selon une étude réalisée par Nielsen Games en 2008, l’âge moyen du joueur européen est proche de 30 ans. Quand on y réfléchit bien, rien de plus logique.

    Démonstration sur gamekyo : 1. le jeu vidéo est un loisir pour enfants et adolescents apparu dans les années 80.

    2.Les joueurs ont grandi en même temps que l’industrie du jeu vidéo et ont donc aujourd’hui entre 35 et 45 ans.

    3.Si l’on prend en compte les nouvelles générations de joueurs arrivées depuis, on tombe sur une moyenne de 30 ans. CQFD. Et puis surtout, il suffit de regarder le prix des consoles next-gen (200 à 300€) et des jeux (60 à 70 €) pour se rendre compte qu’on n’est plus face à un loisir de petits garçons… Une PS3, une manette et un jeu, en francs constants, c’est l’équivalent de mon argent de poche cumulé de 1989 à 1999.

     

     

  • chroniques de livres : romans de mariages et Cassandre

    Tout d'abord un petit détour par cette sélection de romans sur le sujet du mariage : romans sur le mariage . On y trouve la chronique de deux romans intéressants Au secours, il veut m’épouser ! et Une pièce montée

     

    Le Rêve de Cassandre 

    Woody Allen achève ici son triptyque britannique, après le magistral Match Point et le cocasse Scoop. Et disons le sans détour, c’est sa place de bon dernier dans le temps qui rend la comparaison cruelle avec les deux précités. En effet, le rêve de cassandre n’a pas l’intrigue aussi affûtée que celle de Match Point et il n’y a pas l’ombre du début d’un sourire en le visionnant. Un virage très sombre est pris pour de bon ? J’en doute.
    La noirceur des personnages n’a d’égale que celle de l’histoire. Le titre vient du nom du bateau que s’achètent les deux frères qui sont les piliers du film. Ce bateau est la première marche vers un destin cruel et inexorable. L’un veut en mettre plein la vue à sa belle et vise des sphères hors de sa portée, alors qu’il n’est encore qu’un associé du modeste restaurant familial. Le second, garagiste, accumule des dettes à un rythme effréné après une brève période de veine.


    Terry, incarné par Colin Farrel, est le plus fragile de la fratrie, il va peu à peu sombrer dans la dépression, l’alcool et les médicaments. Ewan McGregor, dans la peau de Ian, se change peu à peu en un monstre de cynisme sous des airs de dandy. Le duo se fait de plus en plus ennemi, se fissure, après avoir œuvré pour leur oncle richissime, le requin Howard. Celui-ci, joué par Tom Wilkinson (vu récemment dans Michael Clayton) est une des bonnes trouvailles du casting. Et c’est là le gros point fort du rêve de cassandre. Colin Farrel en tête est parfait. Il démontre, si il y en avait encore besoin, ses impressionnantes capacités à interpréter un homme en proie à ses démons et dont la raison s’effiloche.


    La mécanique du film est impeccable, mais imaginer le même long métrage avec dans le rôle de la femme fatale Scarlett Johanson et non Hayley Atwell, ici présente. Vous auriez alors presque un sous Match Point, tant les deux opus sont parfois semblables. J’ai la dent dure, je le concède.


    La vraie nature des êtres qui se dévoile sous les coups du sort, le goût de l’argent et la famille malmenée sont les trois ingrédients principaux, avec un zeste de critique sociale un peu caricaturale pour faire passer la sauce. Vous obtenez un film mineur du grand Allen, mais certainement pas un navet, loin de là. Il est juste assez peu enthousiasmant. Refaites vous donc Hollywood Ending à la place.