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fin de chronique du film Blanche Neige (Mirror Mirror)

Le point fort de Blanche Neige Mirror Mirror réside plutôt dans la beauté de ses images donc. Cette fois, Tarsem Singh change un peu de style, optant pour une esthétique kitsch savamment étudiée et qui n'est pas sans rappeler l'univers visuel bollywoodien, allant même jusqu’à entièrement embrasser ce qu'il n'a fait qu'effleurer dans le générique de fin.

Tarsem Singh a vraiment travaillé la mise en scène, jusqu'au moindre détail. Il a introduit quelques figures récurrentes dans celle-ci, notamment celle du paon qui accompagne le personnage de Julia Roberts et se décline sur ses robes, ses murs et même ses moyens de locomotion (comprendre son carrosse).

D'ailleurs, il faut noter l'incroyable richesse des costumes, en particulier des robes de Julia Roberts. Mais ce que j'ai préféré dans tout ça (en dehors du ciel en constant mouvement qui amuse quand on le remarque), c'est le décor de l'« envers du miroir », et la manière dont la traversée est rendue.

Mais abandonnons les images sublimes qui m'ont ravie de bout en bout, parlons un peu des acteurs. Ceux-ci m'ont moins convaincue, Julia Roberts y compris. Ils sont - à dessein sans aucun doute - quelque peu les caricatures d'eux-mêmes. Ce qui est, d'une certaine manière, nécessaire pour ce type de film. Mais la frontière entre caricature et ridicule est ténue, et parfois traversée ici.

Malgré ces quelques défauts, Mirror Mirror est appréciable et hautement immersif. Il se déguste avec des yeux d'enfants mais un regard d'esthète. Il étourdit parfois, étonne souvent, fait sourire toujours. C'est un film pour enfants, entièrement, mais c'est un bon film pour enfants.

Au final, Mirror Mirror est un film charmant sur le fond, époustouflant sur la forme, à condition d'apprécier ce type d'esthétique quand même assez particulière. Il deviendra certainement un de ces souvenirs cinématographiques dont les enfants de maintenant parleront avec nostalgie dans vingt ans

 

 

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